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  • sites historiques, Sud-est et Est

    Türkiye

    Çayönü, Diyarbakır

    Le monticule de Çayönü, qui s'appelait autrefois Kotaberçem ou Çayboyu, se trouve au nord-ouest de la ville de Diyarbakir, à 7 km au sud-ouest de la ville d'Ergani. On a suggéré que s’est produite une grande inondation au cours de la Période Néolithique Acéramique divisant le monticule en deux. Le limon alluvial de la rivière, qui serpente autour de la partie nord du monticule, a créé une terrasse. Des preuves montrent que l'établissement Néolithique Céramique du site se trouvait ici. Le site de Çayönü, qui a connu un habitat continu depuis le Néolithique Acéramique (10 000 avant notre ère) jusqu'au Moyen Âge, comprend des établissements du Néolithique Acéramique, du Néolithique Céramique, du Chalcolithique, de l'Âge du Bronze Précoce, du deuxième millénaire, de l'Âge du Fer et du Moyen-Âge.

    • Tushhan, Diyarbakır
    • Ancoz, Adıyaman
    • Samosate (Capitale de Commagène), Adıyaman
    • Tille, Adıyaman
    • Altıntepe,Erzincan
    • Antioche et Taurum, Gaziantep
    • Karkemish (Capitale de la Confédération Néo-Hittite), Gaziantep
    • Sakçagözü, Gaziantep
    • Samal, Gaziantep

    Zeugma, Gaziantep

    Le site antique de Zeugma était autrefois une cité importante du Royaume de Commagène. Elle est située à environ 50 km à l'est de Gaziantep, sur les rives de l'Euphrate. Son nom provient du pont de bateaux qui, dans l'antiquité, reliait les rives, formant ainsi l'un des principaux passages fluviaux de la région. La majeure partie de ce site archéologique est aujourd'hui perdue sous les eaux du Barrage de Birecik, et ses découvertes les plus spectaculaires, notamment les magnifiques mosaïques, sont aujourd'hui exposées au Musée des Mosaïques de Zeugma à Gaziantep. Zeugma a été fondée par Seleucos Ier, l'un des généraux d'Alexandre le Grand qui a combattu pour le contrôle de son empire après sa mort en 323 avant notre ère. Aux temps anciens, le nom de Zeugma englobait les cités jumelles, situées sur les deux rives de l'Euphrate. La ville occidentale était également connue sous le nom de Séleucie, après le fondateur, tandis que l'agglomération orientale était appelée Apamée, d'après la femme de Séleucus, Apamée. De récentes fouilles Turques ont mis au jour un autre quartier résidentiel avec des mosaïques. Cette zone est couverte d’un toit, ce qui permet une visite agréable. Le site, qui se trouve à côté du barrage, offre également une vue magnifique.

    Dara, Mardin

    Dara est située à 30 km au sud-est de Mardin, l'un des établissements les plus attrayants de la région. Le nom antique était Anastasiapolis. Dara a été l'un des plus importants centres commerciaux de la Mésopotamie pendant des siècles. La cité a été témoin des guerres de l'Empereur Perse Darius et d'Alexandre le Grand. Lorsque les Perses ont conquis Nusaybin en 363 de notre ère, cet endroit est devenu la frontière de l'Empire Romain. La ville a été renforcée par l'empereur Anastase au Vème siècle de notre ère en tant qu'avant-poste frontalier et a été reprise par les Perses 100 ans plus tard. La cité de Dara, composée de structures sculptées sur des rochers, de cimetières dans la partie orientale et elle est protégée par les 4 km de murs de la ville. Un visiteur à Dara apprécie, les églises, les palais, les marchés, les donjons, les armureries, les citernes et les petites chutes d'eau. Une citerne géante construite en creusant les roches est peut-être la structure la plus intéressante de Dara.

    • Antioche, Şanlıurfa
    • Apamée sur l'Euphrate, Şanlıurfa

    Edessa, Şanlıurfa

    Şanlıurfa, l'ancienne Édesse est l'une des villes les plus importantes du sud-est de la Türkiye et se trouve au siège de la Mésopotamie. Mésopotamie signifie "le milieu de deux fleuves", l'Euphrate et le Tigre. Elle a toujours été un carrefour important entre la basse Mésopotamie et l'Anatolie. Elle a été fondée à l'époque Hellénistique par le roi Séleucos Ier au IIIème siècle avant notre ère. Elle est ensuite devenue la capitale du royaume d'Osroène et est demeurée la capitale de la province Romaine d'Osroène. Cependant, des fouilles récentes ont révélé que, comme les environs de Şanlıurfa, le centre de la cité remonte au début de la période néolithique, et le célèbre homme d'Urfa, exposé dans le musée, est un témoin de cette période. Pendant l'Antiquité tardive, la ville est devenue un important centre d'enseignement Chrétien et le siège de l'École Catéchétique d'Édesse. La ville était un centre de pensée théologique et philosophique Grec et Araméen (syriaque), qui accueillait la célèbre École d'Edesse. Pour les musulmans, la vieille cité avait une signification particulière, en raison d'une légende locale qui raconte que le prophète Abraham est né dans une grotte près de la forteresse d'Edesse. Une autre légende raconte que le roi maléfique Nimrod voulait punir Abraham et l’a jeté de la citadelle dans le feu. Le feu, cependant, se transforma en un bassin d'eau et les bûches de bois en poissons, lesquels sont vénérés jusqu'aujourd'hui.

    Göbeklitepe, Şanlıurfa

    Göbeklitepe est peut-être le site archéologique le plus connu et le plus objet d’interrogation, surtout ces dix dernières années. Il a été découvert dans les années 1990, et des fouilles sont en cours depuis lors. Göbeklitepe se trouve à environ 20 km au nord-est de Şanlıurfa. Les statues anthropomorphes colossales sont extraordinaires pour cette période de l'humanité qui remonte à 11.000 12.000 avant notre ère. Avant Göbeklitepe, l'histoire de la période néolithique n'a commencé que vers 9000 avant notre ère, cependant, les statues colossales et plusieurs reliefs sur les statues sont uniques pour cette période. Il est entendu que Göbeklitepe était une sorte de sanctuaire, composé de salles rondes, chacune contenant ces statues colossales Selon certains chercheurs, il s'agit d'un lieu de culte où l'on pratiquait des rituels pour la mort et le monde souterrain, dans le cadre des cultes des ancêtres. Il n'y a pas de céramique, ni de signe d'un quelconque peuplement ici, cependant, le projet géant réalisé à Göbeklitepe, rappelle qu’une société très sophistiquée et organisée habitait dans les environs proches. Il est surprenant de constater que les sanctuaires de Göbeklitepe n'ont pas été enterrés par des causes naturelles, mais à dessein par des personnes qui vivaient ici, la raison restant un mystère. Des études récentes ont montré qu'il existe plusieurs sanctuaires/structures similaires dans la région, datant de la même période.

    Harran, province de Şanlıurfa

    Harran est située à 50 km au sud de Şanlıurfa, presque à la frontière syrienne. Harran était appelée Carrhae à l'époque Romaine. Elle a toujours eu une importance stratégique, étant située sur la route qui allait de Ninive à Karkemish et elle était considérée comme d'une importance considérable par les rois Assyriens. Son culte principal à l'époque assyrienne était celui du dieu lune. Elle est fréquemment mentionnée dans la Bible ; la famille d'Abraham s'y est installée lorsqu'elle a quitté l’Ur des Chaldéens. À l'époque Romaine, elle fut le théâtre d'une défaite désastreuse du gouverneur Romain Marcus Licinius Crassus face aux Parthes en 53 avant notre ère et de deux batailles ultérieures entre l'empereur Galère et le roi perse Narses. Les premiers peuplements remontent au 7 ème millénaire sur le site. Les plus anciens documents historiques remontent aux tablettes d'Ebla au IIIème millénaire avant notre ère. On sait qu'un ancien roi d'Harran a épousé une princesse Eblaïte, Zugalum, devenue "reine d'Harran", et dont le nom apparaît dans un certain nombre de documents. À la fin du VIII ème et au IX ème siècle, Harran était un centre de traduction d'ouvrages d'astronomie, de philosophie, de sciences naturelles et de médecine du Grec au Syriaque par les Assyriens, et de là à l'arabe, apportant ainsi les connaissances du monde classique à la civilisation du sud. Bagdad a entrepris ce travail plus tard que Harran. De nombreux érudits importants en matière de sciences naturelles, d'astronomie et de médecine sont originaires de Harran. Aujourd'hui, la plupart des visiteurs admirent les maisons locales en forme de ruche faites de briques de boue.

    Nevalı Çori, Şanlıurfa

    Avant que Göbeklitepe ne soit fouillé et n’acquière la célébrité, Nevalı Çori était déjà fouillé, révélant presque exactement le même matériel de la même période. Le site original est maintenant sous le barrage, cependant, les statues colossales et les autres découvertes de Nevali Çori qui remontent à 10.000 avant notre ère, sont exposées dans le nouveau Musée de Şanlıurfa.

    • Sultantepe, Şanlıurfa

    Château de Zerzevan, Diyarbakır

    Le château de Zerzevan est situé à environ 65 km au sud de Diyarbakır, dans le village de Demirölçek. Les fouilles archéologiques du site ont révélé des structures souterraines, un temple du Mithraïsme, une religion intéressante particulièrement répandue en Perse. Le château fut utilisé comme établissement civil entre les années 1890 et 1960. Le château de Zerzevan fut construit au IVème siècle de notre ère, comme base militaire sur l'ancienne route commerciale entre Diyarbakır et Mardin. Il a été utilisé jusqu'au VIIème siècle. En 2020, des archéologues ont découvert l'entrée du château. Le château contient des structures à la fois en surface et en sous-sol. À l'intérieur du château, on trouve des ruines et une nécropole. Les autres bâtiments publics comprennent le palais, le bâtiment administratif, les thermes, le silo à blé, l'arsenal et plusieurs citernes. L'endroit était connu sous le nom de Samachi à l'époque classique.

    Karkemish, Gaziantep

    Karkemish est situé à 75 km au sud-ouest de Gaziantep, juste à la frontière syrienne. Le site a été fermé aux visiteurs pendant plusieurs années en raison de problèmes politiques avec la Syrie ; il est maintenant ouvert aux visiteurs, ces problèmes étant résolus. Karkemish était un établissement important avant même le IIème millénaire avant notre ère, lorsqu'elle est restée sous la domination de Mitanni-Hourri aux XVème et XIVème siècles, puis est passée sous le contrôle des Hittites sous Suppiluliuma Ier au XIVème siècle avant notre ère. Après l'effondrement de l'Empire hittite vers 1180 avant notre ère, Karkemish a survécu comme l'un des nombreux petits royaumes Néo-Hittites établis dans le sud-est de l'Anatolie et le nord de la Syrie. C'était un important centre commercial et il a atteint son apogée autour du IXème siècle avant notre ère. Toutes les découvertes monumentales datent de la période Néo-Hittite, au premier millénaire avant notre ère ; Karkemish consistait en un haut citadelle-tertre au bord de l'Euphrate avec une ville intérieure fortifiée et une ville extérieure. Les fouilles ont révélé une voie processionnelle qui menait au temple du Dieu de la Tempête et à un escalier monumental vers la citadelle. L'ensemble du complexe était décoré de sculptures en basalte et en calcaire. La plupart des orthostates et des statues provenant des premières fouilles se trouvent actuellement au Musée des Civilisations Anatoliennes à Ankara. Plusieurs autres objets se trouvent au British Museum. Les découvertes des fouilles récentes sont soit conservées sur le site, soit transférées au Musée d'Archéologie de Gaziantep.

    Doliche, Dülük, Gaziantep

    Doliche est situé dans la partie sud de la province de Gaziantep, dans le district Şehitkamil. Les découvertes dans le monticule de Dülük comprennent des outils en pierre datant de 30-40 mille ans. Pendant la période Hittite, c'était une étape importante sur la route principale reliant la Méditerranée à la Mésopotamie. C'était également un centre religieux et le sanctuaire du dieu hittite Teshub se trouvait juste au nord du village. Doliche appartenait autrefois à l'ancienne région de Cyrrhestique, et était administrée par le Royaume de Commagène. Parmi les découvertes archéologiques de Doliche, on trouve un temple Mithraïque souterrain, des tombes rupestres et des carrières de pierre pour la production des blocs de roche géants.

    La Carrière et l’Atelier de Sculpture de Yesemek, Gaziantep

    Yesemek est un site unique situé à la frontière syrienne, à quelque 200 km à l'est d'Adana, sur la route de Gaziantep. Il s'agit d'un atelier de sculpture Hittite contenant un matériel sculptural précieux, dont une partie est à moitié terminée. Yesemek était la plus grande carrière de pierre et le plus grand chantier de sculpture de statues du Proche-Orient du IIème millénaire au VIIIème siècle avant notre ère. Tout est resté immobile et le temps s’est comme figé jusqu'en 1890. Dans le musée en plein air où près de 300 esquisses de statues ont été excavées et exposées en ordre. La plupart des esquisses sont constituées de lions de porte.

    Karahantepe, Şanlıurfa

    Karahantepe est situé à 60 km à l'est de Şanlıurfa. Il est intéressant de constater qu'il y ait eu autant de sites Néolithiques dans un voisinage très proche, comme Göbeklitepe, Karahantepe, Nevali Çori situés presque dans le même secteur. Des travaux archéologiques récents suggèrent que Karahantepe pourrait être encore plus ancien que Göbeklitepe, ce qui fait de celui-ci le plus ancien site néolithique connu au monde. Tout comme à Nevali Çori et Göbeklitepe, Karahantepe présente une disposition similaire et des obélisques en forme de "T", dont environ 250 ont été mis au jour jusqu'à présent. Dans le cadre du projet "Culture de Göbeklitepe et Fouilles de Karahantepe", des sondages de surface ont été initiés il y a deux ans par l'Université d'İstanbul dans le secteur, appelé "Keçilitepe" par les habitants de la région. Les travaux sont dirigés par le professeur Necmi Karul. Karahantepe et toute la région de Şanlıurfa, ne cessent de changer l'histoire connue du monde.

    Ani, Kars

    Ani est situé à 50 km à l'est de Kars, à la frontière arménienne là où la rivière Arpacay forme la frontière. La rivière Arpacay ajoute également beaucoup au paysage de l'Anatolie Orientale. Ani était autrefois une grande métropole, connue comme "la cité aux mille et une églises". La ville était la capitale du royaume arménien Bagratide à partir du Xème siècle de notre ère. Située sur les routes commerciales, Ani s'est développée pour devenir une ville fortifiée de plus de 100 000 habitants au XIème siècle. Au cours des siècles suivants, Ani et la région environnante ont été conquises par les empereurs Byzantins, les Turcs Ottomans, les Géorgiens et les Russes qui ont revendiqué la région, attaquant et chassant les résidents à plusieurs reprises. Vers 1300 de notre ère, Ani était en plein déclin, et elle a été complètement abandonnée vers 1700. Aujourd'hui, la plupart des églises sont toujours debout à une hauteur suffisante, les rues, les thermes, une ancienne Mosquée et les grands murs de fortification sont impressionnants.

    • Cyrrus, Kilis

    Tushpa (capitale de l'Urartu), Van

    Tushpa est la ville moderne de Van, et elle était la capitale des Urartiens au IXème siècle avant notre ère ; le nom de Van est dérivé de Biainili, le nom indigène d'Urartu. Les ruines antiques sont situées juste à l'ouest de Van et à l'est du lac Van. Les fouilles du monticule de Tilkitepe ont révélé que le peuplement humain a commencé dans la région dès 5000 avant notre ère. Les Urartiens étaient un peuple qui vivait à la même époque que les Phrygiens et qui a créé peut-être la civilisation la plus importante de la Türkiye orientale à cette époque. On a spéculé sur le fait que la langue Urartienne était une forme primitive de l'Arménien, mais linguistiquement, il n'y a aucun lien entre les deux. La plupart des ruines remarquables se trouvent à l’intérieur dans et autour du château de Van, un endroit magnifique à visiter. Les visiteurs doivent également garder à l'esprit le célèbre petit-déjeuner de Van et profiter de l'un des restaurants qui le servent.